Un an de silence
et revenir.
Pour combien de temps ?
Le temps d’une soirée ?
Plus longtemps ?
Laisser quelques mots
dire que tout va bien
qu’il y a cet ailleurs, où
je continue d’écrire…
Le passager du blogue a lu
Enfant de salaud
Et moi, non.
D’autres écrivains,
écrivaines
m’inspirent,
m’emmènent loin d’ici.
Loin d’ici…
de cette ville,
de cette banlieue,
nous serons au printemps,
loin d’ici.
*
Elle avait dit
“Revoir la mer”
Elle avait dit…
“Sans la mer, je ne suis rien ou si peu”. Son cœur se fane, elle meurt. Lentement. Sans alarmer, sans l’alarmer. Sans la mer, elle n’est rien. Seul, le silence dirait le manque, le manque d’air… marin. Seul, le silence. Ses mots deviennent trop rares, elle les perd le fil, ses souvenirs… le souvenir d’eux. Sans la mer… Elle voudrait les revoir, le temps presse, mais eux. La vies est devant, pour eux. L’insouciance de la jeunesse. Il fait si bon de vivre, même sans la mer. Il fera si bon de vivre près de la mer, près de la mère…
Eléonore B.
Revenir et à venir
Automne 2021, le 7 novembre.
Magnifique… bon retour. Sans la mer, je ne suis rien. Ça, je le comprends.
Le dernier roman de Sorj Chalandon ne me dit rien non plus, ce que j’ai lu de cet auteur ne m’a pas plu.
Je comprends très bien le désir de voir la mer… Une nécessité, souvent.
Bonne journée Éléonore!
Je me souviens de tes avis sur Chalandon, j’y ai pensés en abandonnant ce roman.
Très belle fin de semaine, Marie-Anne.